mardi 23 février 2016

L’éducation et l’un de ses déboires.

Je suis en cinquième année au Collège du Sacré-Cœur de Charleroi. Cette année, les travaux écrits fusent que ce soit en français, en latin ou même en religion. Chaque année tous les rhétos doivent réaliser un TPE ou tout simplement appelé Travaux personnels encadrés. Tous ces travaux ont des consignes strictes concernant l’interligne, justification du texte ou non, police et bien d’autres options que peu d’élèves connaissent…

Pourquoi donc ? Car cette jeunesse est définitivement perdue et ne produira que des adultes irresponsables ? Non pas du tout !

Car tout simplement, nos hommes politiques ne comprennent pas que nous vivons dans un monde où la technologie règne et qu’il faudrait peut-être s’adapter à ce 21ème siècle !












Pourquoi nous donner un cours artistique en première année et l’année suivante un cours de musique pour oublier les cours d’informatiques ? Expliquez-moi : en quoi est-ce intéressant de dessiner une heure par semaine ou de jouer de la flûte pour finir par abandonner ça le 30 juin ? Je ne critique en rien la flamme artiste qui demeure en chacun mais ne serait-ce pas plus intéressant, plus utile d’apprendre à des élèves de 12 ans un peu d’informatique ?

Comme indiqué plus haut, il est nécessaire de connaitre les bases des traitements de textes tels que Word, Excel ou même Power Point pour réaliser divers travaux sans quoi nos professeurs commenceront réellement à s’énerver pour si peu. Mais en quoi est-ce de notre faute ? Pourquoi ne pas blâmer nos chers politiques qui ne n’écoutent que quand cela les arrangent ?


Madame Joelle Milquet, il serait surprenant que vous lisiez cet article mais si vous passez par inadvertance, dites-vous qu’il serait temps de changer ce programme scolaire en secondaire. Soyez plus judicieuse ou tout simplement , retournez un jour à l’école…

mercredi 10 février 2016

104 000 exclus du chômage ?


Chat au régime suite aux décisions d’Elio


Combien de chômeurs admis au chômage après leurs études seront exclus du chômage ?

Merci qui ? Merci Elio !

Selon l’étude de l’Onem « Evolution récente de la répartition des chômeurs selon la catégorie familiale » publiée en juillet 2015 :


En page 17 de cette étude nous pouvons trouver le tableau 10 qui a inspiré le tableau suivant : « Evolution des CCI-DE selon la catégorie familiale et la base d’admission (sur la base du nombre moyen de personnes par trimestre sur une base annuelle) »
Tableau n°1 : En 2014, en chiffre absolu CCI DE
Statut
Admis après travail
Admis après études
Total
Chef de ménage
116.979
27.295
144.274
Isolé
102.368
19.353
121.721
Cohabitant
189.870
57.685
247.555




Total
409.217
104.333
513.550

Tableau n°2 : En 2014 en % CCI DE
Statut
Admis après travail
Admis après études
Total
Chef de ménage
28,59
26,16
28,09
Isolé
25,01
18,55
23,70
Cohabitant
46,40
55,29
48,21




Total
100 %
100%
100%

Sur 100 chômeurs admis au chômage sur base des études 55 % sont cohabitants
Sur 100 chômeurs admis au chômage après travail 46 % sont des cohabitants.

Conclusion en 2014 sur 104.333 chômeurs admis après des études :
57.685 sont susceptibles d’être exclus du chômage et ils ne recevront aucune aide du CPAS soit 55,29 % des chômeurs car ils seront sans aucun doute reconnus comme cohabitants

27.295 + 19.353 = 46.648 sont susceptibles d’être exclus du chômage et ils pourront recevoir une aide du CPAS soit 44,71 % des chômeurs (car ils sont soit isolés ou chef de ménage)