vendredi 7 juillet 2017

Absence de salutations ? Manque de politesse et d’éducation ?

A l’école, dès qu’on croise un professeur, on le salue instinctivement. Peut-être pour gagner des points au prochain contrôle ou surtout pour être gentil et montrer que l’on peut être polie.

Pourtant, de nos jours, dès qu’on salue quelqu’un dans la rue ou même dans les transports en commun. Que ce soit un jeune ou une personne plus âgée, on va nous regarder avec un air d’ahuri, surpris, évitant parfois de répondre à cette simple salutation, plus un signe d’une politesse qu’une réelle envie d’engager la conversation ?

Est-il vrai que répondre en souriant et en disant « bonjour » est un acte qui demande trop d’efforts  ou alors cet acte demande de connaître au moins la personne ? En Belgique, probablement.

En Italie, dès que je partais en vacances, tous les habitants de notre petit village nous saluaient avec des termes différents en fonction de l’heure à laquelle on passait. « Bonne journée, bonne après-midi ou encore bonne soirée » de simples termes qui peuvent décoller un sourire.

Il est important de constater un manque de politesse dans notre société ? Mais ce qui est prépondérant est de faire un arbre de la causalité. Pourquoi peu de personnes se saluent entre-elles dans les rues, pourquoi dès que quelqu’un nous dit bonjour, on va crier au harcèlement ?

La première hypothèse est évidemment le manque d’éducation, le manque de politesse. Cette politesse et vivre en société doivent être des apprentissages, des acquis. Acquis qu’auparavant transmettaient les parents à leurs enfants. Aujourd’hui, les parents ne trouvent plus ce temps alors pourquoi ne pas imposer un cours de citoyenneté, dès les primaires pour inculquer des règles, des savoir-vivre à appliquer en société ?


Il est temps d’assimiler le fait que les jeunes seront les adultes de demain et que c’est sur eux que le monde reposera.