A l’école, dès qu’on croise un professeur, on le salue
instinctivement. Peut-être pour gagner des points au prochain contrôle ou
surtout pour être gentil et montrer que l’on peut être polie.
Pourtant, de nos jours, dès qu’on salue quelqu’un dans la
rue ou même dans les transports en commun. Que ce soit un jeune ou une personne
plus âgée, on va nous regarder avec un air d’ahuri, surpris, évitant parfois de
répondre à cette simple salutation, plus un signe d’une politesse qu’une réelle
envie d’engager la conversation ?
Est-il vrai que
répondre en souriant et en disant « bonjour » est un acte qui demande
trop d’efforts ou alors cet acte demande
de connaître au moins la personne ? En Belgique, probablement.
En Italie, dès que je partais en vacances, tous les
habitants de notre petit village nous saluaient avec des termes différents en
fonction de l’heure à laquelle on passait. « Bonne journée, bonne
après-midi ou encore bonne soirée » de simples termes qui peuvent décoller
un sourire.
Il est important de constater un manque de politesse dans
notre société ? Mais ce qui est prépondérant est de faire un arbre de la causalité. Pourquoi peu de
personnes se saluent entre-elles dans les rues, pourquoi dès que quelqu’un nous
dit bonjour, on va crier au harcèlement ?
La première hypothèse est évidemment le manque d’éducation,
le manque de politesse. Cette politesse et vivre en société doivent être des
apprentissages, des acquis. Acquis qu’auparavant transmettaient les parents à
leurs enfants. Aujourd’hui, les parents ne trouvent plus ce temps alors
pourquoi ne pas imposer un cours de citoyenneté, dès les primaires pour
inculquer des règles, des savoir-vivre à appliquer en société ?
Il est temps d’assimiler le fait que les jeunes seront les
adultes de demain et que c’est sur eux que le monde reposera.