Tout le monde veut promouvoir les transports en commun,
c’est bien mais qui fait quelque chose de concret ? Personne et surtout
pas nos hommes et femme politiques !
Pendant des années les « italiens et italiennes »
pouvaient utiliser les trains qui reliaient la Belgique à l’Italie, il y en
avait 3 trains par jour, un au matin, un en fin d’après-midi et un de nuit.
Ils avaient comme destination Milan mais il y en avait un
qui allait à Rome, un autre à Rimini, Venise ou à Gênes.
Sans compter les trains spéciaux qui pendant les vacances de Noel, de Pâques, les grandes vacances ou autres occasions allaient aussi directement en Sicile (et la Calabre), à Lecce (donc Rimini, Pescara, Bari…) et aussi à Udine (en passant par Venise).
En avril 2019, essayez d’aller en train à Milan ou à Rome
c’est mission impossible.
Il n’y a plus de train qui relie la Belgique à la Suisse
et à l’Italie.
Si un « italien » veut se rendre à Lecce à partir
de Bruxelles en ce 10 avril 2019 en train il doit se farcir 25 heures et 26
minutes de voyage et exécuter 5 changements (ceci sans tenir compte du prix
prohibitif) pour parcourir 2.000 kilomètres ce qui pouvait faire avant en une
seule étape ou avec un seul changement (à Milan). Le site Internet utilisé a refusé d’en faire
le calcul mais pour votre information Bruxelles – Bâle en train (500 kilomètres
à peine) revient à 160 euros.
Il
est temps de rétablir des trains internationaux qui ont fait leur preuve…
pourquoi les avoir supprimés ? Sinon les voyageurs prendront encore
l’avion au lieu du train et adieu vos belles promesses pour un meilleur climat